le bal des chemises noires

En ce samedi 16 mars 2019,un étrange retour en arrière a eu lieu à Paris sur les Champs-Elysées.

Pour le 18ème samedi consécutif,les gilets jaunes ont manifesté sauf que cette fois les violences ont été d'une autre ampleur puisque des incendies ont eu lieu au Fouquet's  ainsi que dans une banque incrustée dans un immeuble qui a provoqué une évacuation et des blessés.

Je me suis demandé si finalement,à l'instar de certains personnages de films,je ne m'étais pas retrouvé en un autre lieu mais surtout en un autre temps dans la nuit du 15 au 16 mars.

En effet,ces extrémistes de gauche appuyés par ces jaunes ,avaient le comportement des chemises noires à la solde de Mussolini,en Italie il y a un siècle.Car c'est bien de désordre dont il est question et non de révolte populaire (quelques dizaines de milliers de manifestants n'a rien de populaire) ni même de délinquance mais de désordre organisé par une extrême-gauche agonisante depuis plusieurs décennies aussi bien dans les urnes que dans les syndicats.

On peut même remarquer que cette extrême-gauche (qui est en fait multiforme),est toujours mis en cause lors de manifestations réunissant des personnes autour de thèmes de "gauche".On l'a vu avec les manifestations contre la réforme du code du travail organisées par les syndicats notamment la communiste CGT,pour la défense des privilèges des cheminots ou même Notre Dame des Landes ou autres causes futiles.Jamais pour des manifestations de "droite" comme la manif pour tous n'ont vu des nervis gauchistes (fascistes?) déferler dans ces manifestations.Par ailleurs,nous n'avons pas vu d'extrémistes de droite qui préfèrent se terrer dans leurs bars réservés aux blancs plutôt que dans découdre avec les vrais fascistes dans la rue comme durant Mai 68 ou durant les années 30.

Quant aux "jaunes",ils sont complices de ce désordre,puisqu'au lieu d'arrêter toute manifestation dès le deuxième ou troisième samedi,ils continuent de manifester.Par ailleurs,non seulement leur revendication d'origine est fallacieux car depuis des lustres le prix du carburant ne fait que fluctuer mais aussi les autres qui ce sont rajoutées au fil des samedis ne correspond à rien d'autre que de vouloir être sûr d'exister le plus longtemps possible comme le font habituellement les syndicats.

Quant au droit de manifester,je ferai remarquer que d'une façon générale ,une manifestation tout comme une grève,est un trouble à l'ordre public et tombe sur le coup du code pénal.Car on sait que les lignes de bus sont fermées ou détournées,de même qu'à Paris,des stations de métro sont aussi fermées.Sans compter les commerces qui ferment pour prévenir de casses éventuelles et protéger leurs employés et clients.Alors oui ,on est bien dans le cadre d'un trouble à l'ordre public.

Dans les années 1980 et 90,on n'hésitait pas à interdire des réunions du Front National sous le prétexte d'éviter un trouble à l'ordre public alors que c'était les anti-Le Pen qui en étaient la cause.Maintenant  qu'on sait à quoi s'en tenir avec les manifestations d'une façon générale et particulièrement avec les "jaunes",si les chefs d'Etat successifs et leurs gouvernements faisaient leur travail,ils aurait aboli ce droit de manifestation (et de grève par la même occasion) depuis longtemps car n'étant d'aucune utilité sinon que de provoquer le désordre permanent.

Mais les élus,comme d'habitude,préfèrent intervenir sur les plateaux de télévision ou twitter leur colère,plutôt que d'agir véritablement et efficacement.

Raymond Marcellin,revenez,ils sont devenus fous.